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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 12:00

Le voyage n’est pas toujours un long fleuve tranquille, et les trois derniers vendredi-samedi en sont l’exemple.

 

Ven-Sam 1:

Nous quittons Paracas et nous arrêtons quelques kilomètres plus loin pour une photo. 

Et nous sommes coincés: plus de démarreur, voyant jaune moteur allumé. Nous branchons notre ordinateur sur la prise OBD et découvrons que le capteur de pression d’huile est défectueux. Est-ce cela qui empêche le démarreur de tourner ? Une sécurité de plus ? Pourtant il y a de l’huile.

 

Coincés sur le bord de la Panamericana, 


Perou-Panne 1

 

avec les camions qui passent à ras malgré nos triangles (peu en tiennent compte), nous voilà bien. Jean-Yves passe un moment à chercher ce foutu capteur, sans succès, à vérifier tous les connecteurs, sans succès.

 

Nous décidons donc de nous faire remorquer, et le premier pick-up à qui nous faisons signe s’arrête. Sympa. Le plus dur et risqué est de faire demi-tour, en remorque, sur une route étroite très chargée. Nos “remorqueurs” étant pressés, ils nous laissent près d’une station-service, dans une poussière épaisse et fine, l'idéal pour une séance de mécanique. Jean-Yves démonte la calandre, seul moyen de voir ce qu’il y a sous le capot.

 

Perou-Panne 2

 

Mais encore une fois sans succès, et nous nous voyons déjà être obligés de nous faire transporter sur un camion-plateau et de retourner à Lima. Le pompiste explique que c’est facile “il suffit d’attendre au bord de la Panamericana, de héler un camion-plateau qui passe à vide, et de s’arranger avec le chauffeur”. Ben voyons, et on le monte comment sur le plateau, le Daou ?

 

C’est alors qu’un jeune péruvien passant par là, nous entendant baragouiner, vient à notre aide. Alvaro travaille dans les vignobles voisins (fabrication de Pisco), parle très bien anglais et fait son maximum. Il contacte la Seguridad Ciudadana pour nous remorquer jusqu’à l’exploitation où il travaille et nous dit que nous pourrons rester le temps nécessaire. Déjà une bonne chose.

 

Lors de ce second remorquage, nous essayons de démarrer en prise, avec succès. Youpie ! Au moins sommes nous mobiles et donc libres, même si nous ne pouvons démarrer que tractés ou avec une pente, et nous pourrons toujours retourner à Lima seuls. Pensant que le problème vient de faux-contacts causés par les quelques jours passés à Paracas près de la mer, et donc du vent salin, nous rinçons à grande eau le moteur.

 

Perou-Panne 3

 

Après un verre de Pisco gentiment offert par Alvaro, nous repartons à la recherche d’un endroit où passer le week-end, en pente. Pas facile en bord de mer, mais le parking d'un hôtel dans la seule rue un peu en pente conviendra.

 

Perou-Panne 7

 

Le lendemain démarrage sur l’élan (le rinçage n’a rien réglé), et nous rejoignons la ville voisine, ICA, où nous recherchons une rampe en pente pour pouvoir bricoler plus facilement.

 

Perou-Panne 4

 

Jean-Yves se relance dans la mécanique, trouve le capteur, le nettoie, vérifie tout ce qu’il peut, fusibles, capteurs, connecteurs, met du produit nettoyant électrique un peu partout.

 

Perou-Panne 6

 

En vain ! Caramba, il va vraiment falloir retourner à Lima.

 

C'est alors qu'un électricien auto voisin, plus habitué aux vieux camions de 40 ans qu’à l’électronique, nous assure qu’il peut régler ça, que ça vient du solénoïde du démarreur.

Nous redoutons qu’il y touche, Jean-Yves répond que ça ne vient pas de là, que c’est un véhicule avec beaucoup d’électronique, etc..... Il insiste, et est tellement sûr de lui qu’il dit qu’il va le faire gratuitement. Finalement on le laisse intervenir, sous surveillance toutefois. Il est déçu lorsqu’il constate que ça ne vient pas du solénoïde (et oui, le gringo avait raison), mais découvre au passage un truc bizarre.

Vérification: bon sang, mais c’est bien sûr, c’est la tresse de masse reliant châssis et moteur qui est oxydée. Le courant passe donc, mais faiblement. Victoire du mécano local qui gratte le contact, et tout rentre dans l’ordre. Il s'en va sans rien demander, et nous sommes obligés de le rattraper pour le rémunérer généreusement. Lui a bien gagné sa journée, et nous aussi.

 

 


Ven-Sam 2:

Au distributeur Martine tire des soles (devise péruvienne), puis quelques dollars.

 

Peru-sol  Dollars

 

Car ici, comme au Paraguay, on peut choisir sa devise. Mais la troisième tentative est refusée.

Pensant que nous avons dépassé notre quota, nous attendons le lendemain. Mais là, refus total dans tous les distributeurs de toutes les banques. Même au supermarché, plus moyen de payer.

 

Bien sûr nous sommes le 2 mai et la carte de Jean-Yves est expirée depuis le …. 30 avril ! Et comme il ne nous reste plus que deux mois, nous ne l’avons pas fait expédiée. Heureusement nous avons toujours des dollars en réserve, au cas où, mais nous ne pourrons tenir bien longtemps. Et nous avons vérifié, ce n’est pas une question de limite dépassée.

 

La carte est bel et bien bloquée.

 

Nous savons que les organismes bancaires, pour s’éviter tout ennui, bloquent facilement les cartes en cas de suspicion de fraude ou autre. Mais s’ils proposent un n° de téléphone 24/24 et 7/7 pout bloquer une carte en cas de vol, le service de déblocage ne travaille qu’aux heures ouvrables !

 

Nous n’avons plus qu’à laisser passer le week-end, appeler (merci Skype) le service en question (4 tentatives et 25 minutes quand même) et après deux heures, notre bout de plastique redevient opérant. Hourra ! 

 

 

 

Ven-Sam 3:

Au retour d’une belle balade (où ça? surprise, voir dans le prochain article), nous nous installons au camping. Deux heures plus tard, Jean-Yves est mal, et en 24h perd quelques kilos (ce qui serait bien si ce n’était pas que de l’eau et si ça n'aboutissait à une déshydratation). Intoxication alimentaire, gastro ? Toujours est-il que nous apprécions d’avoir une salle d’eau et des toilettes confortables

 

Baños

 

et que nous nous demandons comment font ceux qui voyagent sans.

 

Le lendemain, Jean-Yves est complètement KO et déshydraté

 

Repos

 

et encore une fois nous apprécions un véhicule où l'un peut rester allongé pendant que l’autre vaque normalement. Mais les em...... s'accumulent et le Webasto (chauffage moteur qui jusque là avait fonctionné parfaitement), refuse de démarrer, visiblement encrassé.

 

 

Enfin, le dimanche Jean-Yves émerge,


Fatigué 

mais à 3600m d'altitude pas facile de récupérer, surtout avec la perspective immédiate de devoir démonter le Webasto pour le réparer !



Vivement vendredi prochain !

 


A suivre….

 

 

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commentaires

J
<br /> Martine Jean Yves bonjour de Moelan nous voyons que vous avez rencontré quelques ennuis<br /> <br /> <br /> mécaniques ainsi que de santé nous vous souhaitons de meilleurs jours à l'avenir<br /> <br /> <br /> à bientot  Renée Jean Paul<br /> <br /> <br />  <br />
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E
<br /> Eh bé ! Que de tracas ! Mais je vois au ton de l'article que le moral n'est pas entamé. J'espère que Jean-Yves est en forme maintenant. Si vous avez des problèmes avec le Webasto, j'ai un ami sur<br /> un forum qui s'y connait bien et vous aiderait par internet interposé bien volontiers. N'hésitez pas à faire appel. Notre Pseudo skype : papastpaul<br /> <br /> <br /> Suerte<br /> <br /> <br /> Erick et Monique<br />
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B
<br /> bon courage et bonne santé<br />
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