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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 14:20

Après notre séjour à Montevideo, nous prenons enfin la route pour découvrir ce pays méconnu. Bonne surprise: en dehors de la capitale, les prix des produits locaux et des services deviennent plus abordables. Il suffit de ne pas choisir de produits importés (du simple au double entre un fromage local et un importé par exemple).

 

Nous partons vers l’ouest et faisons halte sur une des nombreuses plages qui bordent le Rio de Plata (‘rivière d’argent’ dont la vraie couleur est plutôt chocolat au lait, tellement ce fleuve charrie d’alluvions).


Uruguay-Playa Fomento-1

 

Nous voulions attendre l’océan et l’eau bleue pour nos premiers bains, mais vu la température (37°C) nous nous baignons quand même pour nous rafraîchir. La turbidité de l’eau rappelle la Bretagne l’hiver, mais pas sa température (28-30°C) !

 

     Uruguay-Playa Fomento-2

 

Inconvénient de la chaleur et de la présence de l'eau douce, une invasion de papillons de nuit. Au matin des dizaines sortent de tous les recoins de la cabine (aérateurs, coin du pare-brise, ...) ! Et sur la carrosserie des tâches beiges qui s'avèrent être ....... des pontes ! Tous les matins il faut les éliminer. 

 


Nous atteignons ensuite Colonia del Sacramento :

 

Uruguay-Colonia del Sacramento (restau)

 

Comme dans tous les pays jeunes, chaque lieu chargé d’un peu d’histoire a une importance qui nous paraît démesurée, à nous européens habitués à des siècles d’histoire. C’est le cas de cette ville, créée par les portugais il y a 300 ans. Elle comporte quelques vieilles pierres qui nous laissent de marbre mais qui attirent énormément de touristes, en particulier argentins (Buenos Aires est en face, à 3/4 d’heure de bateau).

 

Nous y passons deux jours peinards, mais en quittant la ville, surprise: dans deux stations, on nous refuse de l’eau; probablement un des effets du développement dans la région du tourisme en «casa rodante». Heureusement 100 km plus loin, tout rentre dans l’ordre uruguayen, et on nous fait le plein avec le sourire.

 


Le même sourire qu’arborent généralement les préposées aux péages. Ici le tarif est fixe (55 pesos uruguayens pour Daou, soit 2 €) mais on en trouve sur toutes les routes importantes, à des distances variables.

 


L’Uruguay est un pays agricole, où John Deere et les semenciers américains sont omni-présents. Dans la région, des champs de colza à perte de vue (il faut bien nourrir nos vaches), des pâturages où les vaches ont leurs horaires :

 

Uruguay-Horaires des vaches

 

des forêts d’eucalyptus, et des fermes disséminées au milieu de tout ça. Elles sont, surtout dans l’ouest, très joliment aménagées, avec pelouse, fleurs, etc... On dirait des fermes-modèles.

 


Halte-nuit à Mercedes, ville qui n’a rien d’attrayant mais possède une «rambla» aussi longue et large que les Champs-Elysées (mais quasiment pas de véhicules) et une île aménagée pour les pique-niqueurs et campeurs. Des tables, des coins «parillas» (barbecue local), des pelouses immenses, le paradis du camping-cariste :

 

Uruguay-Mercedes (camping)

 


Nous continuons vers le nord-ouest, région des villes thermales. Nous nous arrêtons à Guaviyu, mais ce que nous pensions être une ville n’est qu’un petit complexe touristique: camping, bungalows, et bien sûr plusieurs piscines. Vu le prix modique (300 pesos, soit 12€, tout compris) nous nous installons avec l’idée de profiter des piscines pour nous rafraîchir, car il fait 36°C. Mais nous n’avons pas pensé que eaux thermales = eaux chaudes, et plus précisément ...... 37°C. Caramba !

Mais finalement c’est supportable et même agréable.

 

 

Le lendemain, changement de temps: des 30°C et plus que nous avions depuis notre arrivée, nous passons à un temps gris, bouché, pluvieux, et à peine 20°C. Et ça dure, on se croirait en Bretagne !

 

Uruguay-Piriapolis

 

Du coup, les jours suivants nous roulons plus qu’à notre habitude, et nous traversons le pays pour rejoindre l’Atlantique, toujours sous un temps gris et pluvieux.

Où sont le soleil et les eaux bleues et chaudes dont nous rêvions ? On nous a menti !

 

Il n’y a plus qu’à attendre le retour du soleil, ce que nous faisons en de minuscules étapes le long de la côte, direction le Brésil.

 

Punta del Este, mélange de St Tropez (pour le fric et les yachts) et de La Baule (pour les immeubles) reçoit des milliers de touristes. Aucun intérêt.

 

A Paloma, petite cité balnéaire, le temps s’améliore.

 

Uruguay-Paloma

 

Nous en profitons donc et restons quelques jours à profiter de divers services, comme le coiffeur pour nous (12€ les deux coupes), le «lavandero» pour notre linge (trois machines pour moins de 20€, lavé, séché, plié, on ne va pas se priver) et le "lavado" pour Daou.

Nous nous payons aussi un restaurant-terrasse afin de goûter le plat local, le «chivitos», et plus exactement un «chivitos al plato para dos»: tranche de jambon surmontée d’une fine tranche de viande, généreusement nappée de fromage fondu, le tout recouvrant des frites, une salade russe, des tranches de tomates et de betteraves, plus quelques oignons grillés et un peu de salade.

Encore plus copieux que long à décrire !

 

Il ne reste plus qu’à aller prendre un bain, du moins pour Jean-Yves car il y a encore beaucoup de vagues (mais ici, même quand les drapeaux rouges sont de sortie, les «guardavidas» ne disent rien et veillent).

 


Un peu plus au nord, nous traversons de vastes étendues où paissent vaches, moutons et chevaux ..... sous les palmiers.

Uruguay-Sud-Est-2

 


Nous passons ensuite à Punta del Diablo, vanté dans les guides comme un village de pêcheurs. C'est surtout un lieu hyper-touristique où la moindre cabane est à louer et où des centaines de maisons de toutes sortes poussent dans les dunes. Sans intérêt hormis la variété des couleurs des maisons.

 

Uruguay-Punta del Diablo-1

 

 

Ensuite nous atteignons le «Parque de Santa Teresa», grand ensemble verdoyant qui offre à la fois la verdure, les plages, un petit parc animalier et quelques vestiges (Fortaleza de Santa Teresa).

 

Uruguay-Santa Teresa-2    Uruguay-Santa Teresa-4

 

Des campings (minimum 3 nuits) s'étalent sur des kilomètres permettant à chacun de trouver son bonheur. Et si on veut la tranquillité pas de problème, c'est tellement vaste qu'on peut s'installer sans même se rendre compte qu'on est dans un camping et sans avoir de voisin à moins de 100 m.

Et le temps pluvieux à l'arrivée redevient ensoleillé, alors encore une fois on passe plusieurs jours à profiter de la vie, réveillés le matin par les cris des perroquets verts qui pullulent dans la région.

 

Uruguay-Nid perroquets verts

 

 

Notre séjour en Uruguay se termine, après presqu'un mois de vie facile. Resterons en mémoire, entr'autres, la sympathie des uruguayens ..... et leur goût pour le maté !

 


A suivre ..... 

 

 

Comme d'habitude, plus de photos dans l'album.


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commentaires

J
<br /> Quelques nouvelles de Bretagne. Nous avons eu une super météo (soleil, grand ciel bleu mais un peu frais) la semaine dernière. Depuis deux jours, c'est grisaille. Il annonce du beau temps pour la<br /> fin de la semaine mais avec du froid. On ne peut pas tout avoir. Nous voyageons entre le local du Bel air, la piscine et votre maison (c'est moins touristique !) . J'ai pas fait de photos, vous<br /> connaissez... La bise à tous les deux et bonne route.<br />
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